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MICHEL VERNET, DIRECTEUR DE SANDERS-EURALIS « Le porc basque Kintoa, une belle histoire »

Michel Vernet est arrivé en 2013 pour finaliser la fusion entre Sanders Adour et Actalim-Euralis. Le partenariat avec les 77 éleveurs qui élèvent le porc basque Kintoa est pour lui très représentatif de ce qu'un fabricant d'aliments peut réaliser sur son territoire.P. GLORIEUX
Michel Vernet est arrivé en 2013 pour finaliser la fusion entre Sanders Adour et Actalim-Euralis. Le partenariat avec les 77 éleveurs qui élèvent le porc basque Kintoa est pour lui très représentatif de ce qu'un fabricant d'aliments peut réaliser sur son territoire.P. GLORIEUX

Nous livrons des aliments pour au moins 40 filières spécifiques sous cahiers des charges et sous signes de qualité que ce soit du non-OGM, le porc du Sud-Ouest ou le jambon de Bayonne. Le cas du porc basque Kintoa est assezsignificatif, car nous avons pu travailler avec eux dès la mise en place du cahier des charges. Cette race ancienne de porc a bien failli disparaître dans les années quatre-vingt, mais une poignée d'éleveurs a voulu la redévelopper. Nous livrions quelques producteurs depuis 2013 après un appel d'offres concernant l'aliment et un appui technique. Nous avons ainsi pu tisser des liens pour accompagner l'inscription en AOP. L'aliment fait partie intégrante de cette AOP que ce soit pour son adaptation au mode de conduite, très traditionnel avec une forte part de pâturage, à l'âge des animaux, jusqu'à 15 mois, aux caractéristiques organoleptiques de la viande. Avec un point fort, l'utilisation de céréales collectées uniquement dans la zone d'appellation. Nous pouvons garantir cette traçabilité grâce à Euralis, notre coactionnaire, qui a pu ségréger des silos pour affecter ces céréales, traçabilité qui se poursuit dans notre usine d'aliments. Un tel dossier est très engageant puisqu'il impose de dédier une capacité de stockage et une gestion spécifique des interlots. L'usine de Lons bénéficie actuellement d'un investissement de 3,5 M€ notamment pour optimiser la production et la gestion de la traçabilité, qui va profiter à toutes les filières. Cela passe par une refonte du système informatique mais aussi de la réception, de la mélangeuse, du mode d'incorporation des prémix et bien sûr des stockages. Nos actionnaires croient à notre positionnement, où les filières qualité cohabitent avec des productions de plus gros volumes, toutes représentatives de notre territoire.

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