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STÉPHANE LECLÈRE, RESPONSABLE HYGIÈNE SÉCURITÉ ENVIRONNEMENT ET FRÉDÉRIC PALA, ANIMATEUR HSE À LA COOPÉRATIVE ACOLYANCE « Avant tout, offrir un nouveau service »

« L'opération a été mise en place avec le service Exploitation de la coopérative, et a été bien accueillie par les équipes », expliquent Stéphane Leclère (à gauche) et Frédéric Pala du service  Hygiène sécurité environnement, chez Acolyance.B. CAILLIEZ
« L'opération a été mise en place avec le service Exploitation de la coopérative, et a été bien accueillie par les équipes », expliquent Stéphane Leclère (à gauche) et Frédéric Pala du service Hygiène sécurité environnement, chez Acolyance.B. CAILLIEZ

Nous avons démarré la collecte des sacs en papier de semences en novembre 2012, avec Adivalor. Il s'agissait, pour nous, d'offrir un nouveau service aux associés coopérateurs. La chambre régionale d'agriculture de Champagne-Ardenne s'était intéressée à la question et nous avions des retours d'agriculteurs qui ne savaient que faire de leurs sacs vides. Comme pour la récupération des emballages de produits phytos, big bags films agricoles ou ficelles, l'opération a été mise en place en concertation avec le service Exploitation de la coopérative, et a été bien accueillie par les équipes. Avec Adivalor, nous avions évoqué deux possibilités pour l'organisation de la collecte. La première aurait été de récupérer les sacs de papier dans les mêmes saches en plastique que les bidons de produits phytos. Dans ce cas, ils auraient été incinérés pour alimenter une chaudière. Nous avons opté pour la deuxième solution, celle de la collecte en fagots, qui permet un recyclage du papier sous forme de panneaux isolants type BA13. Les agriculteurs empilent les sacs vides et les attachent avec une ficelle. Ils les apportent à la coopérative, en même temps que leurs autres emballages au cours des deux périodes de collecte grande culture que nous organisons chaque année, par exemple en 2015, du 13 avril au 22 mai et du 16 au 20 novembre. Nous avons collecté les deux premières années, 9 t par an de sacs de semences pour un gisement évalué par Adivalor, à 35 t. C'est un peu juste pour que ce service ne nous coûte rien. Pour les sacs en papier, plus facilement que pour les autres emballages, les agriculteurs leur avaient trouvé des utilisations comme sacs-poubelle, par exemple. Mais nous n'en sommes qu'au début, la collecte devrait monter en puissance. A la coopérative, la seule contrainte supplémentaire par rapport aux autres emballages, est de devoir déposer les fagots à l'abri.

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