Malgré son caractère moins incompressible que d'autres charges, l'alimentation qui représente le deuxième poste de dépenses des ménages français après le logement, reste néanmoins un des budgets sur lesquels les foyers peuvent le plus arbitrer en cas de crise économique. C'est en substance la conclusion d'une synthèse publiée par FranceAgriMer en juillet. L'arbitrage se fait entre les enseignes, les marques ou les conditionnements, mais aussi entre les familles de produits. On a pu, par exemple, observer en 2008 et 2009 une accélération du recul tendanciel de la consommation des huiles, des graisses et des viandes ou encore un secteur lait, fromages et oeufs qui marque le pas. En revanche, la consommation de pain, céréales, biscuits et gâteaux a résisté relativement bien à la crise, grâce à une hausse des achats en lots, en promotion et en MDD. "Pour les fruits et légumes, souligne l'étude, les ménages se tournent vers les féculents, les conserves et le congelé, jugés moins chers et plus pratiques."
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La crise a un peu rongé l'alimentation
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