Les hostilités ont débuté le 6 juin devant l'usine Sodiaal de Guingamp. Au coeur des attentes, la revalorisation du prix payé aux producteurs et l'application de la loi Sapin II pour l'intégration des coûts de production dans le prix du lait. Pour la FNPL, « les marchés laitiers bénéficient d'une conjoncture plus favorable. Il n'y a aucune raison objective pour que les éleveurs n'en bénéficient pas. » Les actions se sont ensuite élargies au grand Ouest avec le blocage d'usines de groupes coopératifs tels que Sodiaal, Terrena, Agrial, Even ou Laïta. A l'origine de ce courroux ciblé : un sentiment que les coops, dont ils sont pourtant actionnaires, ne font pas tout leur possible pour chercher des prix rémunérateurs. Mouchée, la FNCL a appelé à des « discussions constructives au sein des coopératives, pas dans la rue », et rappelé que « les prix payés aux producteurs doivent se regarder en moyenne annuelle », avec les ristournes et la rémunération du capital social. Néanmoins, les coops « confirment tout mettre en oeuvre pour satisfaire l'impératif de revalorisation du prix du lait et s'engagent à rétrocéder intégralement les hausses de tarifs qui seront concédées par leurs différents clients ».
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Lait : les coops ciblées

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