Alimentation animale 2025

La nutrition animale s’est engagée dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre en se fixant un objectif de - 20 % entre 2020 et 2030. Travaillant toujours autour de ses émissions directes, notamment liées à la consommation d’énergie dans ses usines, l’industrie s’attaque à ses émissions indirectes. Elle a déjà réussi sa mutation vers des matières premières non issues de la déforestation, mais doit amplifier la relocalisation de ses approvisionnements. En parallèle, la réduction des indices de consommation se poursuit dans les élevages.

La décarbonation lui fournit une autre occasion, celle de faire reconnaître son impact dans les filières animales. Mais l’avenir dépendra de la capacité de l’élevage français à maintenir sa production, voire à reprendre des parts de marché face à la montée des importations de volailles, ainsi que de porcs ou même de lait.