Contenu réservé

Le palmarèsdes coopérativeset négoces

Sur fond de campagne 2017-2018 plus encourageante globalement en volumes et en résultats financiers, coops et négoces démarrent l'année 2019 avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. S'ils voient se profiler des perspectives de marché meilleures, l'avenir de leur métier de conseil en phytos est plus qu'incertain.

Après une campagne 2016-2017 catastrophique due à une collecte en chute libre, les coopératives et les négoces reprennent des couleurs. Comme on peut le voir dans notre palmarès, pas de gros bouleversements dans une hiérarchie bien établie, mais des chiffres d'affaires qui repartent à la hausse en 2017-2018. La raison évidente, une bien meilleure récolte en 2017. Du côté des coopératives, Agrial affiche + 422 000 t et Vivescia + 700 000 t. Pour les négoces, + 1,14 Mt pour Soufflet et + 250 000 t pour Ternoveo, entre autres. Si les résultats affichés sont meilleurs, les OS n'ont cependant pas été épargnés par les problèmes, notamment logistiques. Entre les inondations de janvier, qui ont perturbé le trafic fluvial, dans le Bassin parisien, et la grève perlée et interminable de la SNCF, les difficultés se sont accumulées. Pour la grève à la SNCF, Jean-François Loiseau, président d'Intercéréales, estimait début mai que cela allait se « chiffrer à quelques centaines de millions d'euros ». En fin de campagne, chez bon nombre d'OS, les stocks étaient ainsi deux fois supérieurs à ceux d'une année normale. Néanmoins, le retour à une bonne dynamique se confirme avec la récolte 2018. Celle-ci est correcte en quantité, malgré des disparités régionales fortes, plutôt bonne en qualité, et est accompagnée d'une hausse des cours mondiaux. Pour Damien Mathon, délégué général de la FNA, jusqu'à la fin de l'année 2018, « après deux années compliquées, les perspectives pour 2019 sont meilleures, le négoce va pouvoir digérer ces dernières années ». Il ajoute que « les perspectives de commercialisation s'élargissent à nouveau, comme le marché nord-africain pour le blé ou saoudien pour l'orge ». La perte de vitesse de l'export a été pointée du doigt par la FC2A, lors de son congrès annuel. Pour Jean-François Lépy, directeur de Soufflet Négoce, c'est pourtant « le socle de l'économie de la ferme céréalière France, et si on n'est pas compétitif à l'export, ce socle commence à se fissurer ». À cela s'ajoute la question de s'adapter à la demande des clients, que ce soit sur le marché intérieur ou à l'export.

874

Contenu réservé aux abonnés d'Agrodistribution

Si vous êtes abonné, cliquez ici pour vous connecter et poursuivre la lecture
40 %

Vous avez lu 40 % de l'article

Poursuivez la lecture de cet article

en profitant de 2 mois de découverte à Agrodistribution
(Offre sans engagement, réservée aux personnes non abonnées)
  • Accédez à nos articles
  • Profitez du contenu de notre application
  • Recevez nos newsletters
  • Recevez chez vous 1 numéro de notre revue

Sur le même sujet

Dépoussiérer la collecte

Ce contenu est réservé aux abonnés d'agrodistribution
Je suis abonné
Je me connecte
Je ne suis pas abonné
Je découvre