Ouvrir le dossier du bien-être au travail dans une entreprise en lien avec le milieu agricole, c'est un peu comme aborder le sujet des 35 heures au congrès du PS. Ça crispe ! Une sorte d'omerta, et ça peut se comprendre, avec des salariés pris en étau entre des patrons qui ont peur d'ouvrir la boîte de Pandore et des agriculteurs au mieux moqueurs, au pire dans l'incompréhension. Car dans la culture agricole, il n'y a pas vraiment de place pour exprimer son mal-être. Les gens peuvent s'entraider mais ne doivent pas se plaindre. « On est dans du paternalisme, relève Laurent Legand, d'EMC2. C'est à la dure ! Et ça peut se comprendre. L'agriculture, ce sont des métiers difficiles. Finalement, quand le technico-commercial va voir l'agriculteur, il n'a pas trop à se plaindre. Et si on dit à l'agriculteur qu'on travaille sur le bien-être au travail, il va répondre : vous vous fichez de moi ! »
Pour ne pas se retrouver en décalage avec la société, la distribution agricole n'a pas intérêt à rater le coche sur le sujet de la qualité de vie au travail. Ne serait-ce que pour renforcer son attractivité vis-à-vis des nouvelles générations.
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