Le marché du frais en alimentation humaine (fruits, légumes, viandes, charcuterie, fromages, laitages, boulangerie...) fait des émules, notamment dans les circuits de la distribution alimentaire alternative. Ce déploiement répond aux attentes des consommateurs en matière de traçabilité et de naturalité, des attentes renforcées par les dernières affaires sanitaires, comme le note le cabinet d'études Xerfi. Un sondage Ipsos réalisé récemment pour la coopération agricole, dans le cadre de son plan de communication, indique ainsi que 55 % des Français s'inquiètent de l'origine des produits. D'autre part, la guerre des prix dans la distribution alimentaire pointée du doigt dernièrement par le monde de l'élevage, ne peut que pousser les producteurs vers des circuits courts.Dans une telle configuration, il est logique que la valeur dégagée par le segment alimentaire de proximité progresse, estimée à ce jour entre 8 et 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Les initiatives prolifèrent entre Amap, magasins et petits marchés de producteurs, drives fermiers en plein essor, sans compter celles de consommation responsable comme « La Ruche qui dit oui ».
L'alimentaire devient un créneau stratégique, notamment pour les coopératives agricoles. De simples rayons dans les Lisa, il passe à une autre échelle avec des magasins et des enseignes dédiés autour du frais en direct des producteurs. Pour exemple, Frais d'ici d'InVivo et Les Halles de l'Aveyron d'Unicor.
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