« Un bazar sans nom », « Une véritable cacophonie », les expressions ne manquent pas pour qualifier l'univers de ceux qu'on appelle communément les biostimulants. Et qui n'ont pas d'existence dans la réglementation française. Ils ne sont pas non plus forcément « bio », et le terme « stimulation » peut aussi prêter à confusion puisqu'ils ne sont pas des stimulateurs de défense naturelle, qui eux se rapportent davantage à la famille des produits phytosanitaires. Alors, on les retrouve sur le marché comme « biofertilisants », « activateurs de sol », « stimulateurs de croissance et/ou de développement », « additifs agronomiques », « phytostimulants »... Certaines de ces terminologies n'étant d'ailleurs pas forcément légales non plus. Ce foisonnement terminologique est aussi dû à la diversité d'origine et de nature de ces produits qui ciblent la plante, le sol ou les engrais eux-mêmes, mais dont le but est bien d'activer le sol ou de stimuler les plantes pour améliorer leur croissance. Ainsi, ils se définissent davantage par ce qu'ils font que par ce qu'ils sont.

Profusion de produits et de fabricants, coups bas, réglementation inadaptée, les biostimulants cumulent. Difficile pour les coops et négoces d'y voir clair. Mais, ils se mettent à reconsidérer sérieusement leur gamme, d'autant que les TC ont eux-mêmes des attentes vis-à-vis de ces produits techniques et différenciants.
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