Une sortie scolaire avec 500 écoliers prévue par Triskalia, le 14 juin dans une ferme en Bretagne dans le cadre de sa démarche « Planète positive », a été annulée en mai par l'Inspection de l'académie. La pression de parents et d'associations mécontents a poussé à cette décision pour éviter toute manifestation de leur part ce jour-là. C'est en fait sûrement une des résultantes de la spirale dans laquelle s'est retrouvé le groupe coopératif avec l'affaire des ex-salariés de sa filiale Nutréa intoxiqués par des pesticides. Un retour de bâton qui rappelle que l'environnement extérieur est de plus en plus sensible et réactif. D'où la nécessité devenue vitale de communiquer de façon juste et pertinente et à livre ouvert, sans renier ou minimiser le passé et tout en montrant ce qui est mis en oeuvre pour répondre notamment aux enjeux agroenvironnementaux et de santé. La vitesse de circulation actuelle de l'information ne pardonne pas le moindre faux pas qui peut se répercuter sur le travail fait en amont. Récemment, à la caisse d'un supermarché, j'ai assisté à un échange sur le rappel d'un reblochon qui a rendu malades de jeunes enfants. Une cliente a alors murmuré : « Nous ne savons plus quoi manger. »

Face à un sujet récurrent et sensible tel celui de la communication grand public, le secteur agricole doit aujourd'hui montrer ce qu'il fait. Aussi, un nouveau vent porteur souffle avec des agriculteurs donnant de la voix et des démarches fédératrices mobilisant également coopératives et négoces.
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