Pour la première fois cet hiver, Thierry Denis, ingénieur Arvalis-Institut du végétal de la région Hauts-de-France, a indiqué clairement aux agriculteurs dans ses réunions techniques qu'il était désormais possible, grâce à l'utilisation de certaines variétés de blé, et en fonction des conditions de l'année, de se passer d'un traitement fongicide. D'autres régions avaient franchi le pas un peu plus tôt, mais la résistance variétale est aujourd'hui suffisante pour tenter de réduire l'intervention de la chimie, y compris dans des régions à forte pression maladies comme dans le nord de la France. « En blé, les progrès des variétés en matière de résistance sont indéniables », reconnaît Josiane Lorgeou, spécialiste des variétés chez Arvalis. Les agriculteurs ont tout intérêt à les exploiter, même si l'efficacité de la résistance à la septoriose, par exemple, n'est souvent que partielle, et ne permet pas de faire l'impasse totale sur les traitements fongicides sans perte de rendement.

La résistance variétale est le premier levier qui permet aujourd'hui aux agriculteurs d'être moins dépendants de la chimie. Le virage est pris.
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