D'aucuns regrettent qu'en France, la question de la transmission des TPE et PME ne soit pas suffisamment bien traitée. Notamment en regard de nos voisins européens où le taux de transmission familiale peut frôler les 65 % en Allemagne et les 80 % en Italie et, de façon plus générale, dépasse souvent les 50 % dans la plupart des pays d'Europe. La France est en queue de peloton avec 20 à 30 % maximum d'entreprises familiales transmises à la génération suivante, tous secteurs d'activité confondus. Voire 10 à 15 %, selon une étude publiée fin 2016 par l'Edhec Family Business Center. Une des raisons principales tient dans un régime fiscal de la succession nettement moins avantageux en France, alors qu'ailleurs, les taux d'imposition sont très faibles ou nuls. Le pacte Dutreil améliore quelque peu la situation, mais il est jugé par certains comme une usine à gaz. La loi Pacte, qui devrait être promulguée au printemps prochain, pourrait apporter des améliorations, mais rien de révolutionnaire, afin d'assouplir le dispositif Dutreil pour le rendre plus accessible et davantage incitatif.

Bien transmettre son entreprise est un point névralgique pour des structures familiales comme le négoce agricole. Une nouvelle vague de jeunes dirigeants passionnés et impliqués reprend peu à peu les rênes de l'entreprise, de façon préparée et construite, afin de gérer au mieux un outil consolidé.
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