Eclatant début juin, l'affaire Doux a fait découvrir au grand public les mécanismes des dernières aides européennes à l'exportation. Les chaînes d'informations nationales se sont surtout concentrées, du côté des enjeux industriels, sur l'exportation des poulets. La question des importations, pourtant cruciale pour l'élevage national, n'a guère été soulignée, alors qu'un poulet sur quatre consommés en France est désormais importé. Toute la chaîne de la production est naturellement touchée par ce fait nouveau. « Que notre industrie se préoccupe de l'avenir de ses clients, qu'elle se désespère de voir des pans entiers de l'élevage, comme la production porcine, entrer en léthargie est naturel, tant l'élevage et l'industrie de la nutrition des animaux sont des maillons interdépendants », lançait d'ailleurs Alain Guillaume, président du Snia, lors de la dernière assemblée générale du syndicat, le 25 mai. Critère imparable : la France a perdu le leadership européen de la production d'aliments composés qu'elle détenait depuis... 1992 !

La perte du leadership européen de la France en alimentation animale, au profit de l'Allemagne, souligne la dégradation de la compétitivité de nos productions dans ce domaine. La nutrition animale veut pourtant contribuer à la relance.
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