Le commerce illégal de produits phytosanitaires est une affaire très lucrative. Une cargaison d'insecticides contrefaits, produits en Chine et valant quelques dizaines de milliers de dollars peut, par exemple, être revendue un ou deux millions d'euros en Europe. « C'est un moyen pour les trafiquants de se faire beaucoup d'argent, avec somme toute un niveau de risques modéré, reconnaît Jean-Blaise Davaine, adjoint à la BNEVP (Brigade nationale d'enquêtes vétérinaires et phytosanitaires). Les réseaux criminels sont bien structurés, et profitent de l'accroissement régulier des échanges de marchandises entre pays, et des lacunes du cadre répressif commun. » Mais les moyens de lutte se renforcent, avec des projets de collaboration entre douaniers et agents du ministère de l'Agriculture en cours, qui devraient contribuer à endiguer le flot.

La lutte contre le commerce illégal de produits phytosanitaires est un combat de longue haleine, et si des mesures prometteuses sont prises, d'autres risquent d'aggraver le phénomène. Tour d'horizon des différents acteurs, et du rôlede chacun, pour mettre le holà aux phytos hors-la-loi.
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