Plus personne ne peut à ce jour se justifier d'ignorer la question climatique et ses impacts. D'autant plus que des populations sont touchées, à l'image d'un village montagnard népalais qui a dû se déplacer après l'assèchement de sa rivière, alors qu'elles sont très peu émettrices de gaz à effet de serre (GES) définis comme la principale cause du changement climatique. D'ici à 2050, au mimimum 200 millions de « migrants climatiques » seraient ainsi concernés. La France fait partie des vingt premiers pays émetteurs de GES, avec un peu moins de 1 % des émissions globales, le plus gros émetteur étant la Chine avec près de 24 %. Elle a pris le parti d'être un élément moteur essentiel en recevant notamment la Cop21 en fin d'annéee car, entre autres, elle devrait être plus touchée que la moyenne planétaire avec une remontée du sud vers le nord de 180 km pour toute hausse de 1° C de la température. Si la tendance actuelle de l'évolution mondiale des émissions de GES (hausse de 40 % sur les vingt dernières années) perdure, car rien n'est fait, la grande majorité des scientifiques s'accordent pour affirmer que le réchauffement planétaire pourrait atteindre les + 4° C d'ici à la fin du siècle actuel.

Le challenge des + 2° C d'élévation maximale d'ici à 2100 n'est pas gagné sur fond d'une Cop21 très attendue. Aussi, toute émulation est la bienvenue avec les groupes de travail et d'échanges et les actions collectives auxquels plusieurs coopératives et négoces participent déjà. Un mouvement à amplifier.
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