A force d'être rebattu, le terme d'agroécologie fini chez certains par susciter des réactions épidermiques. Il faut dire que depuis le lancement le 18 décembre 2012 du projet, le pays semble pris d'une frénésie agroécologique, particulièrement palpable lors du dernier Salon de l'agriculture fin février. De la visite pédagogique de la ferme agroécologique du ministère de l'Agriculture pour les enfants, à la charte qualité agroécologique de McDonald's, en passant par les articles de la presse grand public, comme « L'agroécologie sur-le-champ » paru dans Libération, le 17 février, ou encore « L'agroécologie, nouveau dada des scientifiques », dans 20 minutes, le 24 février... L'agroécologie est partout. Pourtant, la démarche reste nébuleuse et chacun voit midi à sa porte (lire nos huit témoignages p. 28 à 33).

Entre le projet du ministre et sa définition dans la loi d'avenir, l'agroécologie est sur toutes les lèvres. D'après notre enquête, elle serait déjà une réalité. Huit acteurs de la filière, au sens large, nous ont apporté leur éclairage sur une notion aux contours flous, même si des critères sont en cours de définition.
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