La pression augmente : les productions animales sont pointées du doigt pour leur impact sur la production de gaz à effet de serre, la dégradation des sols, la pollution de l'air et de l'eau. L'élevage européen est mis en cause dans la déforestation en Amazonie… Aucune filière n'est épargnée : la production de lait bio exigeant par exemple 80 % de terre de plus et générant deux fois plus de substances responsables d'eutrophisation que la production intensive. Si le développement à long terme de la consommation des produits de l'élevage dans les pays émergents semble acquis, les productions animales européennes dont la tendance est plutôt à la stabilité voire la décroissance, sont-elles vraiment durables ? Les médias sont montés à l'attaque. Le film d'animation « Chicken run » s'efforçait en 2000 de faire le parallèle entre élevages de volailles et camps de concentration. La FAO accuse l'élevage de ruminants d'être un contributeur majeur des gaz à effet de serre dans un rapport de 2006 à la couverture inquiétante et au titre évocateur « L'ombre longue de l'élevage ».
De « Chicken run » qui compare l'élevage avicole à un camp de concentration à l'engagement de l'ancien Beatles Paul McCartney en faveur du lundi sans viande, les attaques se multiplient contre les productions animales, soutenues par le rapport de la FAO chiffrant l'impact de l'élevage sur les gaz à effet de serre.
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