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L’opportunité du registre phytosanitaire dématérialisé

Plus que quelques semaines, ou quelques mois, pour les agriculteurs pour noter leurs interventions phyto sur papier. Après, ils devront passer au format numérique ou se faire accompagner par un organisme tiers à cet effet.
Plus que quelques semaines, ou quelques mois, pour les agriculteurs pour noter leurs interventions phyto sur papier. Après, ils devront passer au format numérique ou se faire accompagner par un organisme tiers à cet effet. ©Jérôme CHABANNE

À partir du 1er janvier 2026 ou 2027, le registre phytosanitaire des agriculteurs devra être dématérialisé. Une occasion pour les coopératives et négoces de transformer une contrainte réglementaire en une opportunité d’accompagnement. Et certains sont déjà sur les rangs.

Fini les notes au stylo dans l’agenda : à partir de l’année prochaine – ou celle d’après –, les agriculteurs devront avoir un registre phytosanitaire sous forme électronique. Pour les aider à passer le cap, coopératives et négoces sont prêts, avec des prestations, nouvelles ou préexistantes. « On estime qu’il y a entre 100 000 et 130 000 exploitations digitalisées, c’est-à-dire utilisant elles-mêmes un logiciel de gestion parcellaire, ou via une structure les accompagnant », analyse Thomas Voisin, directeur de Smag. Certains producteurs ont déjà recours à leur distributeur pour répondre à l’obligation d’un registre phytosanitaire, qui n’était jusqu’ici pas forcément informatisé. Comme chez Unéal, qui propose depuis plus de dix ans EasyPhyt, service de ressaisie des données d’interventions phytosanitaires avec vérification réglementaire et édition du registre. « La facturation est fonction du nombre d’heures passées », précise Jean-Baptiste Richez, TC agronomie et services.

Logiciel plutôt que ressaisie

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