Née en 1884, Alpina Savoie a bien failli dévisser en 2007 lorsque les cours du blé dur ont flambé. L’entreprise de Chambéry, qui se place sur le créneau « des pâtes de haute qualité, issues d’un savoir-faire traditionnel, transmis de génération en génération », se retrouve alors en redressement judiciaire, puis est sauvée par le groupe Galapagos, lequel contrôle toujours aujourd’hui 40 % du fabricant de pâtes aux côtés de Crédit mutuel Equity (40 %), le solde étant détenu par la BPI, la Banque de Savoie, le DG et le Daf. « Alpina Savoie s’est d’abord recentrée sur les produits à forte valeur ajoutée en abandonnant les MDD avec lesquelles elle perdait de l’argent. Puis en 2015, après une nouvelle remontée des cours, on a revu notre politique d’approvisionnement avec l’instauration de contrats triennaux basés sur des volumes et des prix garantis », indique le DG, Jean-Philippe Lefrançois. Un système qui devrait permettre de lisser la nouvelle envolée des prix du blé dur (lire ci-contre), même s’il va falloir renégocier à la fois avec les enseignes et les agriculteurs.
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Alpina Savoie pionnière sur le blé dur bio et sans résidu de pesticides
Le plus ancien semoulier-pastier de France, à l’origine d’une filière blé dur bio il y a dix ans, se lance désormais dans le « zéro résidu de pesticides » et s’engage de manière inédite en faveur de la restauration de la biodiversité.
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