Contrairement à la tendance de ces dernières années, les maïs tardent à mûrir et sont assez humides. C’est ce qui ressort instantanément lorsque l’on interroge les opérateurs. « Il faut remonter à 2014 pour constater un démarrage aussi lent », corrobore Catherine Cauchard, en charge de Céré’Obs (FranceAgriMer). Les températures estivales plutôt fraîches ont ralenti le cycle de croissance. En Alsace, rien n’était rentré au séchoir InVivo d’Ottmarsheim au 12 octobre. « Il y a beaucoup de retard », témoigne son responsable d’exploitation, Nicolas Barjot, qui entrevoit une fourchette de taux d’humidité comprise entre 32 et 35 %. Chez Maïsadour, premier collecteur européen de maïs, c’est un peu plus sec : si les premiers maïs sont rentrés à 30-31 % d’humidité, on pense finir autour de 25 %.

Si la collecte de maïs grain n’est pas en avance, les rendements en maïs s’annoncent bons, les prix sont au rendez-vous. En outre pour les OS, les séchoirs vont tourner. Par Renaud Fourreaux
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