L’année 2019 des coops et des négoces normands a été marquée par la nécessité de se diversifier sur le marché intérieur et de trouver de nouveaux débouchés ou de se consolider sur le chemin du grand export. Ainsi, malgré une excellente récolte engrangée en 2019, le secteur normand des grandes cultures est en pleine mutation. Les systèmes économiques basés sur les « Scop » (surfaces en céréales et protéagineux), qui avaient déjà été mis à mal par la dérégulation des marchés et la volatilité des prix, doivent faire face également à une grande volatilité des rendements. Ce constat pèse déjà dans les choix d’investissements et sur les plans de construction de silos. Par ailleurs, le contexte global des métiers de l’appro est fragilisant, ce qui donne lieu à des rapprochements. C’est ainsi que le mariage d’Interface céréales et de Cap Seine a donné naissance au groupe NatUp, qui enregistre cette année son premier exercice plein, sous le régime de l’union. Les entreprises exposées à l’appro et à la collecte sont toutes incitées à revoir leur business model en faveur d’une plus grande diversification de leurs activités.

Avec un accès privilégié à la voie d’eau, les entreprises de la région tentent de trouver de nouveaux marchés, notamment vers le grand export.
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