La distribution agricole souffre-t-elle du « syndrome Kodak » ? Le feu leader de la photographie, qui n’a pas résisté à l’arrivée du numérique, est l’exemple type de ces grandes entreprises bien installées qui ont échoué à faire évoluer leur stratégie. L’accompagnement des agriculteurs est en mouvement et, pour les coopératives et négoces, le phénomène est à surveiller comme le lait sur le feu. Benjamin Viguier, consultant au réseau Motival, reconnaît « un risque de perte d’influence de la distribution » (lire p. 29). Faire le panorama du conseil agricole est complexe : les données manquent, comme le regrette Pierre Labarthe, spécialiste du sujet à l’Inrae (lire ci-contre). Coopératives, négoces, chambres d’agriculture, Cerfrance, conseillers indépendants, nutritionnistes, Ceta, Civam, Gab… Nombreuses sont les structures à passer dans les cours de ferme. Selon notre enquête ADquation-Agrodistribution (voir infographie p. 27), en moyenne, les agriculteurs ont recours à quatre conseillers pour l’ensemble de leur activité. Pour 10 % des répondants, ce chiffre passe même à dix.
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Conseilagricole Dossier Un écosystème en ébullition

Transition agroécologique, instauration de la séparation conseil et vente pour les phytosanitaires, évolution des offres des acteurs historiques, émergence de start-up avec des solutions innovantes… La nébuleuse du conseil agricole, au sens large, est en pleine ébullition. Si la distribution reste numéro un chez les agriculteurs, elle pourrait se faire chahuter à l’avenir.Par Marion Coisne
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