Dès que le CSP est né, les chambres d’agriculture s’en sont emparées. Un groupe d’expert a planché sur une grille dès les premières discussions, la finalisant lors de la parution du référentiel au Journal officiel. « On a mis les moyens : à date, 90 % des chambres proposent un accompagnement sur le sujet et le 100 % sera atteint d’ici l’été », chiffre Jérémy Dreyfus, au service politiques et actions agri-environnementales à l’APCA. Près de 300 conseillers ont été formés et le recrutement n’est pas simple. « Il n’y a pas foule pour faire ce conseil, constate Philippe Noyau, président de la chambre d’agriculture Centre-Val de Loire et secrétaire adjoint de l’APCA. Il faut être aguerri. Si l’on considère que c’est juste une signature à obtenir, on peut mettre des profils débutants, mais si l’on veut que le conseil serve à l’agriculteur, il faut quelqu’un d’expérimenté. » La demande en CSP restant pour le moment limitée, les chambres restreignent les embauches de conseillers, mais vu le nombre de producteurs à visiter, il en faudra… « Le CSP démarre tranquillement. Avec les crises qui se succèdent, les agriculteurs ont autre chose à penser », analyse Philippe Noyau.
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Conseil agricole : un écosystème en ébullition Le CSP en ligne de mire côté chambres

Les chambres d’agriculture se sont fixé des objectifs de réalisation de conseils stratégiques phytosanitaires, avec une incitation financière inédite.
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