«Pour que l’agriculture régénératrice devienne un mouvement d’envergure, il est nécessaire de traduire ses performances en résultats mesurés et prouvés par des indicateurs, reconnus, robustes et pertinents », explique Paoula Miegemolle, consultante chez Agrosolutions (lire p. 28). La filiale d’InVivo (à qui nous avons d’ailleurs emprunté, pour notre titre de dossier, l’intitulé de sa conférence au Sia sur le sujet), réalise actuellement un travail d’évaluation et d’analyse de ces indicateurs. Divers et variés, ils émergent dans les domaines de la biodiversité (nombre de cultures par hectare, pourcentage d’habitats naturels…), de l’amélioration du stockage de carbone et de la rétention d’eau dans le sol (pourcentage de sol couvert, pratiques de travail du sol…), de la réduction de l’utilisation des intrants (écart par rapport à l’IFT régional moyen, efficacité d’utilisation de l’azote, surface fertilisée avec de l’azote organique…) et de la pérennité des exploitations (revenu de l’agriculteur, formation…).

Pour rendre crédible et déployer leurs initiatives, les entreprises vont devoir faire la preuve de l’efficacité de leurs actions en mesurant le gain de performance environnementale à travers des indicateurs, à ce stade prolifiques et perfectibles.
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