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Retrait des molécules : l'étau se resserre

Dimoxystrobine, S-métolachlore, phosmet, néonicotinoïdes, prosulfocarbe... Les interdictions et les restrictions sont devenues monnaie courante au sein de l'UE et de la France.
Dimoxystrobine, S-métolachlore, phosmet, néonicotinoïdes, prosulfocarbe... Les interdictions et les restrictions sont devenues monnaie courante au sein de l'UE et de la France. ©Cédric Faimali/GFA

Entre retraits et restrictions d’usages, bon nombre de substances actives se sont retrouvées en 2023 sur la sellette, voire hors-jeu. Tour d’horizon.

Alors que le gouvernement prône depuis février dernier l’adage « pas d’interdiction sans solution », l’étau semble pourtant se resserrer autour des substances actives chimiques. « Depuis 2011, le taux de non-renouvellement est globalement de 50 % », retranscrit Patrice Marchand, coordinateur du pôle intrants à l’Itab, dans son étude « Produits chimiques phytopharmaceutiques de l’UE en 2023 : état actuel et perspectives », publiée le 8 février dernier dans Agrochemicals. Ainsi, il estime que d’ici dix ans, il n’en restera plus que 115 contre 234 en 2022. En cause ? « Les effets conjugués d’un tarissement des arrivées de nouvelles substances actives chimiques et la suppression de celles existantes, sans que l’arrivée de nouveaux types de molécules ne compense ce déclin », écrit-il. D’ailleurs, ce sont pas moins de 166 substances actives chimiques qui vont voir leur agrément prendre fin en 2023 et 2024. La sentence est d’ailleurs tombée pour certaines.

Un sursis pour le prosulfocarbe

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