C'est « le début d'une guerre contre les pesticides ». Cette phrase assassine de Nicolas Hulot, alors ministre de la Transition écologique, au lendemain du premier round du fameux procès Roundup en Californie, résume parfaitement l'année qui vient de s'écouler. Les produits phytosanitaires sont en effet au coeur d'une tempête sociétale, médiatique et législative. Pas un jour ne se passe sans que l'un d'eux, au premier rang le glyphosate, ne soit mis sous le feu des projecteurs, et pas pour en faire l'éloge : intoxications, présence de résidus dans les couches pour bébés, traces de glyphosate dans les cheveux, et bien d'autres. La réponse de Frank Garnier, président de Bayer France, à cette déclaration de Nicolas Hulot, « la guerre est un mot fort (...), nous faisons partie de la solution », est ainsi passée inaperçue dans le tumulte médiatique, sous prétexte de lobby. Une chose est maintenant certaine, toutes les parties prenantes s'accordent pour dire qu'il faut trouver des alternatives, changer le système. Mais les solutions arriveront-elles aussi rapidement que voulu ?
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Gérer la pression sociétale
Aujourd'hui, la prise de conscience collective contraint l'agriculture à changer et à trouver des alternatives aux produits phytosanitaires conventionnels. Mais comment les firmes appréhendent-elles ces nouveaux enjeux et mènent-elles leur réorganisation ?
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