« Le temps sec en 2022 a rendu le désherbage difficile », souligne Kévin Hirbec (FMC). Ce qui explique une hausse des ventes d’herbicides de 13 %, malgré une légère baisse des surfaces. « Les agriculteurs sont intervenus plus souvent et ont utilisé plus de produits », observe Mylène Striebel (Bayer). Même constat de Timothée Lavoinne (UPL) : « En conditions sèches, il est recommandé d’augmenter la dose des produits foliaires. » Résultat : « Le marché est revenu au niveau de 2020 », note Jérôme Rouveure (Phyteurop). Les produits de contact ont progressé de l’ordre de 25 %, et les racinaires d'environ 10 %. La prélevée a reculé à 20 % des surfaces contre 25 % en 2021. « Les chénopodes et renouées sont aujourd’hui les adventices les plus difficiles à combattre, avec les vulpins et ray-grass », souligne Jean-Pierre Galle (BASF). Dans ce contexte, « l’investissement moyen à l’hectare a fortement augmenté », indique Sylvie Llados (Adama). Malgré cela, « de nombreuses parcelles sont restées sales et ont engendré des pertes de rendement significatives », estime Olivier Deneufbourg (Gowan).
Après un recul du marché en 2021, les ventes d’herbicides betteraves ont nettement progressé en 2022.
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