C’est une campagne qui s’engage sous de meilleurs auspices du point de vue des fabricants d’engrais. Déjà, après de bonnes récoltes, les achats de la distribution ont été très actifs à la fin du printemps et à l’été. « De ce que l’on entend, le marché est plutôt bien couvert en engrais azotés », confirme Gautier Maupu, consultant chez Agritel. Ce début de campagne dynamique s’est passé dans un contexte de prix relativement soutenus. L’ammonitrate valait mi-mai 250 €/t, « au plus haut pour un début de campagne depuis 2015 ». Certes, il y a un effet amplificateur lié à la baisse de la parité €/$ (1,11 contre 1,20 en mai 2018). Mais, surtout, les producteurs d’ammonitrate ont tiré profit de la vigueur de l’urée et de la solution azotée, cette dernière valant 165 €/t à Rouen en mai 2019 (contre 140 €/t un an plus tôt). Un prix auquel il faut désormais ajouter le coût de la mesure antidumping décidée par Bruxelles (lire p. 52).
Prix soutenus, coûts de production faibles, les fabricants d’engrais minéraux sont à l’aise. Les importateurs de solution azotée un peu moins.
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