«Algues, biochars, mais aussi frass, struvite et même urine humaine seront peut-être les intrants incontournables de l’agriculture de demain. Ils rejoindront ainsi les composts, digestats, effluents d’élevage, biodéchets, boues et autres engrais et amendements organiques historiques, qui eux aussi resteront incontournables, car ils ne cessent de nous révéler leurs atouts et sont sans arrêt revisités par les nouvelles technologies. » Le think-tank Adebiotech, spécialisé dans les biotechnologies, avait fait fort pour attirer le chaland lors de son colloque sur les intrants durables au service des sols, le 14 mai dernier, à la Biocitech de Romainville (Seine-Saint-Denis). Mais les faits sont là : « Les engrais minéraux sont des ressources non durables, ils sont fabriqués à partir de matières premières finies, et consomment beaucoup d’énergie, appuie Sabine Houot, directrice de recherche à l’Inra, spécialiste des produits résiduaires organiques, du compostage et des matières organiques. Et il faut chercher à leur substituer d’autres intrants plus durables. »
La tendance du retour au sol des matières organiques se confirme. De nouveaux procédés de traitement des déchets et de la biomasse font surface, de nouveaux intrants émergent. Reste à s’assurer de leur efficacité et leur innocuité.
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