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Réduire son IFT avec Opt’IFT

« On paie un service pour déléguer une partie de la responsabilité », explique Jérôme Segaud, viticulteur dans le Beaujolais.
« On paie un service pour déléguer une partie de la responsabilité », explique Jérôme Segaud, viticulteur dans le Beaujolais. ©Lucie Petit

Soufflet Vigne propose à ses clients le service Opt’IFT, un suivi personnalisé de leurs parcelles pour les aider à optimiser leurs pratiques de traitement et diminuer leur IFT.

Avec son programme Opt’IFT, Soufflet Vigne accompagne les viticulteurs pour réduire leur utilisation de produits phytosanitaires mais aussi afin d’atteindre la certification HVE niveau 3. Jérôme et Cédric Segaud sont deux frères viticulteurs, en Gaec, qui ont une soixantaine d’hectares de vignes dans le Beaujolais. « Étant donné la conjoncture actuelle, on essaie d’utiliser le moins possible de phytos », commence Jérôme Segaud. « Mais si on n’est pas protégé contre le mildiou et l’oïdium, c’est la catastrophe », complète son frère Cédric. Ainsi, ils utilisent des produits de biocontrôle depuis maintenant trois ans, et pour la deuxième année ils ont souscrit à Opt’IFT. « Avec ce contrat, notre technicien, Sylvain, vient toutes les semaines voir nos vignes. Avec 60 ha, nous n’avons pas forcément le temps de suivre nos parcelles régulièrement, maintenant cette tâche incombe à Sylvain, on lui délègue la responsabilité pour la prise de décision concernant les traitements. Il va abaisser la dose selon la pression maladie », explique Jérôme Segaud. Sylvain Boichut, leur technicien, leur préconise des produits de biocontrôle. Le Gaec utilise notamment Roméo, le nouveau produit préventif contre le mildiou, l’oïdium et le botrytis, développé par Agrauxine et commercialisé par BASF. À base de parois inertes de levures, il agit comme un stimulateur des défenses naturelles des plantes. Pour Pascal Lacroix, responsable du pôle agriculture durable de BASF, « le biocontrôle permet de sécuriser la réduction des produits phytosanitaires en maîtrisant le risque ». Avant la commercialisation de Roméo, Soufflet avait participé aux tests distributeurs en mettant en place des essais. « Le biocontrôle, c’est valorisant pour l’agriculteur, mais aussi pour Soufflet », ajoute Sylvain Boichut.

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