La loi énergie-climat, adoptée par l’Assemblée nationale le 11 septembre et par le Sénat 15 jours plus tard, fixe l’objectif d’une neutralité carbone en 2050. Et la stratégie nationale bas carbone chiffre à 37,5 % la baisse des gaz à effet de serre des véhicules d’ici 2030. Les industriels de la nutrition animale en sont conscients et agissent sur leurs émissions de GES. Ils l’ont fait savoir lors de la dernière assemblée générale de Nutrinoë, le 3 juillet à Brest. « En Bretagne, nous sommes à près de 16,5 % de baisse de GES par kilo d’aliments pour animaux produits en 15 ans », explique Hervé Vasseur, président de l’association. Elle intègre non seulement le stade de la production (choix des matières premières, formulation, process) et de l’élevage (réduction de l’indice de consommation et des rejets), mais aussi les transports. Ces derniers représentent en effet 7,4 % des productions de GES (7 % pour la route, 0,4 % pour le ferroviaire).

Réduire encore les émissions de gaz à effet de serre (GES) de la nutrition animale, c’est possible, notamment en changeant de carburant.
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