Ils sont quand même 10 % à vouloir jeter l'éponge en raison de soucis financiers ou par démotivation, selon notre sondage ADquation-Agrodistribution (voir ci-contre). Tendance sans doute renforcée depuis la dernière moisson. Et parmi ceux qui restent dans le navire, près d'un tiers envisage de faire évoluer leur exploitation, principalement par la diversification et/ou la vente directe. Par ailleurs, près de la majorité d'entre eux estime ne pas être bien accompagnée, selon ce même sondage (lire p. 27). Des pistes sont donc à explorer, afin de répondre aux attentes du terrain et aux besoins que la conjoncture difficile fait émerger. Avant qu'une exploitation ne soit déclarée non viable, n'existe-t-il pas d'autres voies à emprunter ? Et si cet ultimatum est incontournable, l'accompagnement de l'agriculteur touché n'est-il pas encore plus essentiel ? Si certains exploitants sont suffisamment solides pour faire face et aller de l'avant, pour d'autres, c'est plus complexe. Et les équipes sur le terrain ne sont pas toujours, voire jamais, préparées à appréhender ces contextes compliqués, comme le souligne Pierre Chavallard du négoce Maison François Cholat : « On manque de formation au sein de nos équipes sur le comment réagir à ces situations. »
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Des pistes à creuser

Des initiatives sont à amplifier telles les tables rondes préventives et les synergies entre les partenaires de l'agriculteur pour lui apporter un accompagnement au-delà du simple volet économique, tout en prêtant attention aux équipes qui le suivent.
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