À l’occasion du Salon de l’agriculture, l’interprofession céréalière Intercéréales et le gestionnaire du réseau ferroviaire SNCF Réseau se sont engagés pour la première fois dans une convention de partenariat sur cinq ans afin de pérenniser et d’accroître la part du fret ferroviaire dans le transport de céréales. Laquelle représente aujourd’hui 17 %, rapporte Matthieu Chabanel, PDG de SNCF Réseau, dont les investissements engagés sur les lignes capillaires ont atteint 70 M€ en 2024 contre 30 M€ en 2021.
Trois axes de travail ont été identifiés dans cette convention :
- Partager les informations sur les infrastructures céréalières et ferroviaires, ainsi que les investissements envisagés afin de « mettre en cohérence les stratégies des opérateurs et leurs projets d’investissements ».
- Partager les informations liées à l’exploitation. La mise en commun des spécificités techniques et commerciales des infrastructures comme du trafic permettra de gagner en fluidité lors des futures opérations.
- Développer des indicateurs de performance, comme les taux de réalisation et de remplissage des trains, afin d’assurer un pilotage plus efficient.
« Ce partenariat nous permettra de partager des informations essentielles à la planification et à la montée en puissance du fret ferroviaire dans notre chaîne logistique », se réjouit Benoît Piétrement, président d’Intercéréales.
Le travail sera mené d’abord pendant un an dans la région pilote du Centre-Val de Loire, dès les prochaines semaines, avant d’être déployé sur l’ensemble du territoire national durant les quatre autres années.