Autorisée fin 2018, la commercialisation du B100, biocarburant intégralement issu de colza français, se développe dans les flottes captives. À titre d’exemple, Saipol recensait en début d’année plus de 200 clients et 2 000 poids lourds, cars et bus pouvant rouler avec son biocarburant Oleo100. Le train ne fait pas exception puisque cet été, de juillet à septembre, l’Oleo100 sera utilisé sur le trafic ferroviaire généré par Saipol pour le transport d’huiles végétales et d’énergies renouvelables sur les lignes reliant Nogent-sur-Seine (Aube) à Dunkerque (Nord) et à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime). Une convention d’expérimentation a en effet été signée entre Saipol et l’opérateur privé de fret ferroviaire Europorte pour substituer le gazole non routier. Les partenaires évoquent 35 t de C02 évitées dans le cadre d’un parcours expérimental estimé à 1 500 km par semaine, et si le test se révèle concluant, Europorte pourrait s’engager avec le carburant B100 à réduire son empreinte carbone d’environ 2 500 t de GES par an.
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Biocarburants Le B100 s’installe dans le train

Après une première expérimentation sur la ligne Paris-Granville entre avril et juin, le B100 est utilisé cet été sur le trafic ferroviaire généré par Saipol depuis Nogent-sur-Seine.
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