1Une forte affirmation politique
Le discours du président de la République sur la reconquête de la souveraineté alimentaire au Sia a été vécu comme un signal fort : « Nous devons porter un plan protéines ambitieux à l’échelle du continent pour pouvoir être complètement indépendant et construire la cohérence de nos filières », a-t-il martelé. Un discours qui fait écho à la conférence de Vienne, en novembre 2018, point de départ du débat sur le futur plan protéines européen. En France, la concertation nationale, démarrée le 11 février dernier, séduit. Pour Éric Guillemot, directeur de Coop de France Déshydratation, « le ministre a clairement dit dès la réunion de lancement qu’il fallait gagner 10 points d’indépendance protéique, c’est-à-dire passer de 53 à 63 %. Ce ne sera donc pas un plan protéines de moyens comme par le passé, mais un plan de résultats. C’est très courageux. »