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Diversification Coc se lance dans l'huile de colza alimentaire

Le 21 septembre, près de 500 personnes, agriculteurs, députés et sénateurs, ont visité la nouvelle ligne de trituration de Coc, pour produire de l'huile alimentaire. Le 21 septembre, près de 500 personnes, agriculteurs, députés et sénateurs, ont visité la nouvelle ligne de trituration de Coc, pour produire de l'huile alimentaire.
Le 21 septembre, près de 500 personnes, agriculteurs, députés et sénateurs, ont visité la nouvelle ligne de trituration de Coc, pour produire de l'huile alimentaire. Le 21 septembre, près de 500 personnes, agriculteurs, députés et sénateurs, ont visité la nouvelle ligne de trituration de Coc, pour produire de l'huile alimentaire.

Centre ouest céréales a inauguré vendredi 21 septembre sa nouvelle ligne de production d'huile de colza alimentaire, dans son usine de Chalandray, dans la Vienne.

Après une pluie matinale, les agriculteurs sont venus nombreux visiter la nouvelle ligne de trituration de l'usine de Chalandray, dans la Vienne. Centre ouest céréales (Coc) a reçu environ 500 personnes, agriculteurs et élus locaux, ce vendredi 21 septembre pour l'inauguration.« Même si l'usine a dix ans, elle semble comme neuve », note François Pignolet, le directeur de la coopérative. Néanmoins, en dix ans, le contexte commercial a bien changé. Les biocarburants, dont la production annuelle est de 60 000 tonnes pour cette usine qui triture 240 000 t de graines par an, n'ont plus la cote. Coc a déjà commencé à se diversifier, en 2015, avec la trituration de 3 000 à 4 000 t de soja non OGM français, et accentue le mouvement, avec la nouvelle ligne pour confectionner de l'huile alimentaire.Un investissement de 3,5 millions d'eurosCe nouvel équipement possède une capacité de 30 000 t de production, soit un tiers de la production annuelle d'huile. Pour l'instant, l'huile de colza est exclusivement destinée aux industriels de l'agroalimentaire (plat cuisinés, gâteaux...). Mais la coopérative n'exclut pas, dans un second temps, des débouchés plus directs vers le consommateur.« Notre traçabilité est un atout très important. Nous sommes capables de fabriquer de l'huile française, à partir de graines de colza qui sont cultivées à 150 kilomètres maximum de l'usine », ajoute le directeur. Ce nouvel investissement de 3,5 millions d'euros porte l'investissement total de ce site à 38 M€.Les incohérences du gouvernementPhilippe Delafond, président de Centre ouest céréales, a salué la « réussite collective » de cet outil, qui permet de valoriser une culture sans irrigation et une plus grande indépendance des élevages vis-à-vis du soja OGM sud américain. 35 personnes y travaillent et la logistique est réalisée aux deux-tiers par le rail. « Chacun de nous peut être fier », a-t-il indiqué lors de l'inauguration.En présence des officiels, il n'a pas manqué de rappeler également les incohérences du gouvernement. « Vous nous dites : "Renforcez vos organisations de producteurs !" Jamais aucune loi n'aura autant déstabilisé nos coopératives que la séparation du conseil et de la vente des produits phytos. Vous nous dites : "Changez vos pratiques culturales !" Dans le même temps, vous autorisez l'importation de 300 000 tonnes d'huile de palme. Comment voulez-vous que je puisse convaincre mes collègues du nécessaire changement de nos pratiques ? » La discussion avec les députés et les sénateurs a continué autour d'un verre de l'amitié.

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