Vous rencontrez actuellement les pouvoirs publics au sujet des conséquences de la grève de la SNCF sur l'activité céréalière. Quelles sont les demandes que vous portez ?
Il y a quinze jours, j'ai envoyé une lettre aux différents ministères concernés, ainsi qu'à Matignon et à l'Elysée, et nous sommes en train de rencontrer les différents interlocuteurs. Nous demandons déjà que le service minimum soit réellement appliqué et que le secteur céréalier remonte dans la priorisation des flux logistiques. Nous avons eu une très bonne écoute au ministère des Finances à ce sujet. Ça va maintenant se décider en interministériel. Nous demandons également que l'on puisse faire rouler des camions les dimanches et jours fériés de mai. Je vois que la ministre des Transports a pris une dérogation levant l'interdiction de circulation des poids lourds pour le 8 mai et a demandé aux préfets de zone l'examen des situations locales pour la journée du 10 mai. Mais il faudra que les dérogations soient prolongées au moins jusqu'à la moisson pour détendre un peu la situation. Nous émettons le souhait aussi de pouvoir mettre, sur un même sillon, plus de trains, notamment la nuit, car on peut charger la nuit.