La bière artisanale n’est plus un épiphénomène dans l’Hexagone. En quatre ans, le nombre de microbrasseries est passé de 700 à 1 600, avec une forte croissance entre 2018 et le début 2019 (500 brasseries supplémentaires). Les artisans brasseurs surfent sur « le local » et « le bio », et relancent la consommation de bière, tous segments confondus (+ 4,2 % pour la cinquième année consécutive). Les brasseurs français ont consacré 190 M€ d’investissements en 2018 (contre 131 M€ en 2017) à de nouvelles installations ou à des agrandissements. Cet endettement record encourage les malteurs à davantage accompagner ce marché de niche. Néanmoins, ce mouvement ne risque-t-il pas de s’essouffler ? « On estime que sous la barre des 300 hl/an, la rentabilité de la brasserie est limitée. C’est le cas pour 65 % des microbrasseries. Une stagnation du nombre de brasseries devrait se produire rapidement, explique Alexandre Clyti, responsable commercial des Malteries Soufflet. Néanmoins, les 35 autres pour cent investissent beaucoup en termes de capacité de production. »
Les malteurs investissent sur ce marché de niche qui prend de l’ampleur.
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