«Pourquoi la diversification des cultures est-elle plus lente que prévue ? » C'est la question posée le 18 janvier dernier, lors du colloque de restitution de l'étude de l'Inra « Freins et leviers à la diversification des cultures ». Au total, douze cultures étudiées, dont trois approfondies : le pois protéagineux, le lin oléagineux en alimentation animale, et le chanvre industriel. Les freins jalonnent les filières de l'amont à l'aval : progrès génétiques moins rapides, produits phytos homologués peu efficaces, difficultés d'accès pour l'agriculteur à des références techniques locales, débouchés pas toujours rémunérateurs... Concernant la collecte et le stockage, la concurrence est rude, un pois protéagineux ne faisant pas le poids face à un blé meunier. Les coûts logistiques sont potentiellement plus élevés et les lieux de collecte parfois dispersés. Plus en aval, la connaissance de la matière première fait souvent défaut, et les cahiers des charges parfois limitants. Mais des leviers de progrès existent : promotion de nouveaux débouchés, meilleure coordination des acteurs et mobilisation de la R & D, du conseil et de la sélection aux niveaux national et régional. « C'est un processus à forte inertie, les mesures doivent être mises en place dans la durée, sur dix ans plutôt que cinq », prévient Jean-Marc Meynard, de l'Inra.
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CULTURES Difficile diversification

Une étude de l'Inra commanditée par les ministères de l'Agriculture et de l'Ecologie s'est penchée sur les freins et leviers à la diversification des cultures.
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