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Maraîchage Savéol prend goût à la troisième voie

Hélène Guido-Halphen, directrice générale, et Pierre-Yves Jestin, président de la coopérative maraî­chè­re Savéol, ont présenté au Sia les tomates commercialisées avec le label « cultivées sans pesticides ». © H. LAURANDEL Hélène Guido-Halphen, directrice générale, et Pierre-Yves Jestin, président de la coopérative maraî­chè­re Savéol, ont présenté au Sia les tomates commercialisées avec le label « cultivées sans pesticides ». © H. LAURANDEL
Hélène Guido-Halphen, directrice générale, et Pierre-Yves Jestin, président de la coopérative maraî­chè­re Savéol, ont présenté au Sia les tomates commercialisées avec le label « cultivées sans pesticides ». © H. LAURANDEL Hélène Guido-Halphen, directrice générale, et Pierre-Yves Jestin, président de la coopérative maraî­chè­re Savéol, ont présenté au Sia les tomates commercialisées avec le label « cultivées sans pesticides ». © H. LAURANDEL

Entre le développement du « sans pesticides », des énergies renouvelables et de variétés goûteuses, la coopérative Savéol tient à garder le cap avec un chiffre d'affaires en progression. Revue de détail au Sia le 25 février.

Après s'être démarquée sur le volet gustatif qui a valu à la variété de tomate coeur-de-pigeon d'être élue produit de l'année en 2019, la coopérative Savéol relève le défi du « sans pesticides » et du 100 % énergie renouvelable.Lors de sa conférence annuelle du 25 février au Sia, elle a réaffirmé son engagement dans l'agriculture de la troisième voie avec, depuis un an, le développement d'un label sans pesticides sur les petits fruits sous embal­la­ge. Un label désormais développé dans le cadre de l'Alliance nature et saveurs créée début 2019 avec Prince de Bretagne et Solarenn, qui se sont lancés dans la même démarche.La moitié des tomates troisième voieSur le marché français des tomates petits fruits, cette troisième voie en tomate, qui englobe aussi les initiatives « sans résidus de pesticides », a connu un bel engouement pour ses véritables débuts en 2018 avec 10 % des volumes.La très grande majorité, soit 80 %, restant du conventionnel, et 10 % étant du bio. Un label bio auquel les productions sous serre comme celles de Savéol ne peuvent pas prétendre en raison du manque d'un lien au sol comme l'exige la réglementation française.Nouvelles variétés gustativesSur ces 10 % de troisième voie, Savéol y contribue pour la moitié et compte bien progresser sur ce créneau. Son CA de 198 M€ a enregistré 5 % de croissance lors du dernier exercice et est réalisé à 89 % par la commercialisation de tomates, à 10 % par la fraise et à 1 % par des mini-poivrons, concombres et salicornes.La qualité reste son fil conducteur avec un label rouge décerné à sa fraise Gariguette en 2018 et la mise sur le marché prochainement de deux nouvelles variétés de tomates goûtées sur des segments bataillés : la cerise grappe gustative et la cocktail gustative. Une qualité qu'elle compte mieux exporter à l'avenir, l'export représentant 10 % de son activité.100 % de chaleur renouvelable en 2050Conjointement, la coopérative bretonne continue sa transition énergétique, visant les 100 % de chaleur renouvelable en 2050 pour les serres de tous ses producteurs. Un projet porté par le cercle de réflexion Savéol Énergies nouvelles lancé en avril 2018. À ce jour, 18 % des serres sont ainsi chauffées.

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