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Centre-Val de Loire  Le trésor caché de la Scael

Philippe Voyet, président de la Scael et Albéric de Montgolfier, président du conseil départemental, ont signé le 29 mai, une convention pour que les archives de la Scael soient conservées aux archives départementales. © A. RICHARD Philippe Voyet, président de la Scael et Albéric de Montgolfier, président du conseil départemental, ont signé le 29 mai, une convention pour que les archives de la Scael soient conservées aux archives départementales. © A. RICHARD
Philippe Voyet, président de la Scael et Albéric de Montgolfier, président du conseil départemental, ont signé le 29 mai, une convention pour que les archives de la Scael soient conservées aux archives départementales. © A. RICHARD Philippe Voyet, président de la Scael et Albéric de Montgolfier, président du conseil départemental, ont signé le 29 mai, une convention pour que les archives de la Scael soient conservées aux archives départementales. © A. RICHARD

La coopérative d'Eure-et-Loir quitte son siège du centre-ville de Chartres pour s'installer dans des locaux plus modernes. Une convention a été signée le 29 mai pour que sa bibliothèque, remplie d'archives agronomiques, soit déposée aux archives départementales pour y être conservée et exposée au public.

Entreposées dans une simple bibliothèque, les archives de la Scael, la coopérative agricole d'Eure-et-Loir, sont pourtant un trésor de l'histoire de l'agronomie. Elles contiennent les exemplaires du périodique Le Progrès agricole, de 1891 à 1935, des procès-verbaux du Syndicat agricole d'Eure-et-Loir créé en 1886 (entité du groupe Scael toujours active), mais surtout… des cartes agronomiques réalisées par Charles-Victor Garola.De précieuses cartes du solA la fin du XIXe siècle, cet ingénieur qui travaille pour les services de l'Etat devient également directeur de la station agronomique du Syndicat agricole d'Eure-et-Loir. Il entreprend de cartographier tous les types de sol pour améliorer les apports d'intrants. Avec l'aide des instituteurs, il parcourt et échantillonne les sols des communes d'Eure-et-Loir.Un travail de fourmi qui donne naissance à 471 cartes. Ce relevé exhaustif, support de nombreux conseils pour développer l'agriculture eurélienne, semble unique en France. Pour préserver ses précieuses archives, la Scael a fait appel aux archives départementales, où elles seront numérisées, conservées et exposées au public.Des locaux plus fonctionnelsFin juin, la coopérative devrait avoir définitivement quitté son siège historique. La Scael reste propriétaire du bâtiment situé en plein centre-ville, et souhaite y implanter une activité en relation avec l'agriculture, comme un restaurant à base de produits du terroir.Les nouveaux locaux, où la majorité des équipes est déjà installée, se situent aux portes de Chartres, dans une zone d'activités, près des silos. Modernes, ils permettront une meilleure communication entre les salariés.

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