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Sucre  Tereos attend une récolte proche de la moyenne des cinq ans

A la sucrerie Tereos, d'Artenay, la campagne betteravière a démarré le 22 septembre. Le groupe sucrier s'attend à transformer 15 millions de tonnes de betteraves, dans ses neuf usines françaises. © Tereos/Didier Dugue Club Photo A la sucrerie Tereos, d'Artenay, la campagne betteravière a démarré le 22 septembre. Le groupe sucrier s'attend à transformer 15 millions de tonnes de betteraves, dans ses neuf usines françaises. © Tereos/Didier Dugue Club Photo
A la sucrerie Tereos, d'Artenay, la campagne betteravière a démarré le 22 septembre. Le groupe sucrier s'attend à transformer 15 millions de tonnes de betteraves, dans ses neuf usines françaises. © Tereos/Didier Dugue Club Photo A la sucrerie Tereos, d'Artenay, la campagne betteravière a démarré le 22 septembre. Le groupe sucrier s'attend à transformer 15 millions de tonnes de betteraves, dans ses neuf usines françaises. © Tereos/Didier Dugue Club Photo

Le groupe sucrier a démarré sa campagne betteravière le 22 septembre et prévoit une récolte de 13,6 tonnes par hectare de sucre en moyenne, avec de fortes disparités entre régions.

Tereos a donné le coup d'envoi de sa campagne betteravière avec l'ouverture le 22 septembre de trois de ses neuf sucreries françaises, à Artenay dans le Loiret, Attin et Lillers dans le Pas-de-Calais. Elle se poursuivra par le démarrage de ses usines de Boiry dans le Pas-de-Calais, Escaudoeuvres, dans le Nord, Origny-Sainte-Benoite et Bucy-le-Long dans l'Aisne, et Chevrières dans l'Oise, le 28 septembre, puis de celle de Connantre dans la Marne, le 1er octobre.Une campagne de 100 joursLe groupe sucrier s'attend à un rendement aux alentours de 13,6 tonnes par hectare de sucre, inférieur à celui de 2014, où il avait atteint 14,6 tonnes par hectare, mais proche de la moyenne des cinq dernières années : 13,7 tonnes par hectare. Cela étant dit, les rendements seront très hétérogènes cette année, selon les régions. Ils devraient être corrects dans le Nord-Pas-de-Calais, le nord et l'ouest de la Picardie et les zones irriguées du sud de Paris, mais plus faibles dans les bassins de Connantre, Chevrières et Bucy-le-Long, davantage touchés par la sécheresse de cet été.Ce sont près de 15 millions de tonnes de betteraves produites par ses 12 000 associés coopérateurs en France, que le groupe s'apprête à transformer cette année, au cours d'une campagne qui devrait durer 100 jours.Renforcer la conservation des betteraves...« Le renforcement de la compétitivité va passer chez les agriculteurs, par une amélioration continue de la richesse en sucre, explique Hervé Nouvellon, directeur betteravier du groupe. Dans ce domaine, les expérimentations variétales menées par le service agronomique se poursuivent et se renforcent pour proposer aux associés coopérateurs les variétés, à sucre hectare équivalent, les plus adaptées au contexte parcellaire, au climat de la région, aux problèmes sanitaires rencontrés, mais aussi au type d'exploitation. »Côté industriel, l'amélioration de la compétitivité va s'appuyer sur un allongement des campagnes et un renforcement de l'efficacité énergétique des sucreries. « Compte-tenu de l'allongement des campagnes, la conservation des betteraves est un des enjeux importants pour pouvoir transformer les betteraves jusqu'au mois de janvier », indique-t-il.... et l'efficacité énergétique des usinesLe groupe coopératif a également engagé, il y a trois ans, un plan d'efficacité énergétique qui va s'achever en 2017. Il devrait permettre sur cinq ans, de réduire de 15 % sa consommation d'énergie et de 20 %, ses émissions de CO2. « Le site de Connantre dont l'aménagement des schémas thermiques a déjà permis de réduire la consommation de vapeur de 13 %, verra cette année la mise en service d'une première chaudière au gaz naturel à haut rendement et en 2016, d'une seconde », précise le directeur betteravier.

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