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Vers des marchés relocalisés ?

L’ampleur mondiale de la crise sanitaire pousse à des réflexions en amont et en aval quant à la pertinence de maintenir ou rapprocher des productions du territoire national. Et laisse une trace dans les ventes en magasin.

Si, en amont, les maillons de la chaîne ont bien tenu, avec des freins assez vite levés en logistique, l’ampleur mondiale de la crise a toutefois interpellé ses acteurs. Pour Claude Tabel, président de l’Union française des semenciers (UFS), les périodes de crise sont en effet « toujours propices à se poser des questions ». Ainsi, selon lui, « le fret aérien pour les semences risque d’être plus compliqué à l’avenir, surtout pour celles produites dans l’hémisphère Sud, et certaines productions pourraient être relocalisées sur le territoire français ». D’ailleurs, il constate des mouvements de protectionnisme sur un plan mondial, comme en Russie, « au profit des acteurs locaux. Cette année, la France a exporté vers ce pays nettement moins de semences oléagineuses et c’est une tendance de fond. »

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