«L’été très sec n’a pas été favorable au mildiou, souligne Bertrand Boulet, chez Belchim. Les ventes de fongicides pommes de terre ont reculé en 2019, mais pas forcément dans la même proportion que les utilisations, car l’augmentation de la RPD (redevance pour pollution diffuse) a entraîné une anticipation des achats de certains fongicides qui n’ont pas forcément été utilisés. » « La pression mildiou a tout de même été forte en début de saison, mais elle est ensuite retombée », précise François Sénéchal, de Syngenta. Résultats, malgré une hausse de la sole de 3 %, les surfaces déployées ont baissé de 9 % à 2,28 Mha, contre 2,5 Mha l’an passé. Les ventes d’antimildious pommes de terre reparties à la hausse en 2018 à 51 M€, ont reculé cette année à 49 M€. « Les surfaces de pommes de terre ont augmenté, mais les agriculteurs ont réalisé moins de passages et ont mélangé moins de produits », constate Aliette Collette, d’UPL. Le nombre de traitements est passé d’un peu plus de 12 en 2018, à 10,8 en 2019, soit son niveau le plus bas depuis huit ans. L’investissement moyen à l’hectare a, quant à lui, baissé à 262 €, contre 285 € en 2018.
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Fongicides pommes de terre Une baisse du marché des antimildious
Les ventes de fongicides pommes de terre sont en recul en 2019, liées à un été très sec qui a limité la pression mildiou. Le nombre moyen de passages affiche son niveau le plus bas de ces huit dernières années.
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