Inoxatech analyse la microbiologie des sols

Le service technique d’Inoxa, Inoxatech, s’est associé en 2023 à Terra Mea, filiale des laboratoires Dubernet, pour proposer à ses coopératives adhérentes une offre d’analyses de la vie microbiologique des sols. Ces analyses sont basées sur la cytométrie en flux, une technologie utilisée principalement dans le secteur de la recherche biomédicale et déjà adaptée par les laboratoires Dubernet dans le secteur viticole. Le dispositif est présenté comme simple dans sa mise en œuvre et très rapide dans la diffusion des résultats.

Trois niveaux

« C’est un tout nouveau service que nous lançons. Cette proposition est venue d’une demande du terrain d’un des adhérents d’Inoxa, afin de pouvoir enrichir l’offre d’analyses de sol par des analyses microbiologiques additionnelles, souligne Paul Gauthier coordinateur technique et marketing d’Inoxatech. Avec Terra Mea, nous sommes ainsi aujourd’hui en mesure de pouvoir apporter un service à trois niveaux. Le premier, baptisé Analyse 3-Biom, consiste à mesurer les bactéries, les champignons et les protistes du sol en fournissant aussi l’état physiologique des microorganismes (actifs, dormants ou morts) et le ratio champignons/bactéries. À cela s’ajoute la notation SBS (Santé biologique du sol), qui agrège les indicateurs pour donner une note globale de fonctionnement de 0 à 100. La deuxième formule, « pack 3F expert », y ajoute les données de pH, de rapport C/N, les cations échangeables, les oligoéléments et la nécromasse fongique et bactérienne. Nous proposons également un troisième niveau intermédiaire sans les cations échangeables et les oligoéléments. »

Le dispositif permet d’apporter une vision à un instant donné pour pouvoir ensuite mesurer les évolutions. La constitution d’une base de données est en cours pour corréler les résultats des analyses microbiologiques et les systèmes de cultures. « L’objectif est d’arriver à identifier rapidement les pratiques agricoles vertueuses qui permettent d’améliorer la fertilité biologique des sols et ainsi de pouvoir renforcer nos conseils agronomiques auprès des agriculteurs », insiste Paul Gauthier.