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Agora, l’accompagnement multifacettes

En tant qu’experte sur la fertilité des sols au sein du pôle agroécologie d’Agora, Claire Deneufbourg met en place des expérimentations pour suivre différents indicateurs comme la bonne structure du sol.

Le sol est le pilier de la mise en place des travaux d’Agora en faveur de la transition agroécologique. Un poste y est dédié.

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L’agroécologie est l’un des cinq axes stratégiques du projet Agora 2030. Pour mener à bien ces actions, la coopérative de l’Oise et du Val-d’Oise a structuré fin 2020 un pôle agroécologie composé de six experts. Claire Deneufbourg en fait partie depuis 2022 avec une fonction transversale dédiée à la fertilité des sols et à la fertilisation des cultures. « Le sol, c’est la base du travail de l’agriculteur, appuie l’experte. Il répond à des enjeux agronomiques, économiques, environnementaux. » Agora met donc en œuvre une gamme de services et d’outils pour accompagner ses adhérents, à travers trois missions : expérimenter, former et diffuser. Afin d’avoir un sol en bonne santé, il est nécessaire dans un premier temps, de bien le connaître. Claire Deneufbourg est ainsi chargée d’élaborer des projets d’expérimentation sur la fertilité des sols. Ils concernent les couverts, la rotation, la fertilisation et les nouvelles pratiques mises en place sur le long terme… L’objectif est de trouver des leviers d’amélioration des systèmes de culture. Autre partie de son travail : réaliser des diagnostics pour aider les exploitants dans leur gestion de travail du sol et de leurs apports organiques. Tous ces résultats viennent en appui lors de l’animation de groupes d’agriculteurs comme les AGROClub ACS.

Observatoire avec Arvalis

Pour accompagner ces missions, Agora est entrée il y a un an dans l’observatoire sur la fertilité des sols dans les Hauts-de-France, piloté par Arvalis et composé de différents partenaires (coopératives, négoces…). Le but de cet observatoire d’une durée de sept à huit ans est d’obtenir des références et de suivre des indicateurs concrets vis-à-vis des changements de pratiques culturales ainsi que des effets du changement climatique sur la fertilité des sols.  « Nous avons mis huit parcelles dans ce réseau, représentatives des systèmes de culture de la région (conventionnel, bio, ACS, méthanisation, légumes…), détaille Claire Deneufbourg. Toutes les pratiques des agriculteurs sont analysées, avec des indicateurs sur la qualité chimique, physique et biologique des sols. Un premier état de lieux montre, par exemple, qu’il manque de la matière organique labile (qui nourrit les microorganismes) dans les sols du territoire. Cet indicateur nous permet d’optimiser le choix dans les apports organiques et les couverts. » La qualité biologique est étudiée depuis récemment. « Ces analyses ont un réel intérêt. Mais il faut encore trouver les bons indicateurs et ensuite le bon accompagnement des agriculteurs », complète-t-elle.

Sommaire

Fertilité des sols : sortir des sentiers battus

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