En mai dernier, Agnès Pannier-Runacher, ex-ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture, présentait le nouveau plan Ecophyto 2030. Il repose sur trois éléments clés : un objectif inchangé (réduire de 50 % les usages de produits phytosanitaires), un financement inédit d’1 Md€ pour la recherche d’alternatives et l’accompagnement des agriculteurs ainsi qu’un changement de méthode qui consiste à « agir en Européen ». Le Nodu a ainsi laissé place à l’indicateur HRI1, avec comme référence 2011-2013. Yves Picquet, président de Phyteis, a souligné le « bon esprit de cette nouvelle stratégie » tout en précisant que le « changement de méthode devait être encore plus profond ». « Un changement d’indicateur et de période de référence revient en réalité à un changement d’objectif et à un abandon de l’objectif de 50 % de réduction de l’utilisation des pesticides », dénonçait de son côté Générations futures. L’association a d’ailleurs déposé le 13 novembre, avec d’autres, un recours en excès de pouvoir auprès du Conseil d’État contre le plan Ecophyto 2030.
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Un cadre en constante évolution

Nouvelle stratégie Ecophyto 2030, projet d’augmentation de la RPD… 2024 a apporté son lot de changements réglementaires. On fait le point.
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