Il fut un temps où les légumineuses étaient communes. Déjà, avant l’avènement des engrais, on estimait qu’on était à quasiment 100 % d’azote symbiotique dans l’alimentation, contre moins de 5 % aujourd’hui. Mais sans remonter si loin, dans les années quatre-vingt-dix, la France produisait plus de 3 Mt de pois par an (contre 600 000 t aujourd’hui) et en était le premier producteur mondial. Depuis, les subventions et les protections phytosanitaires se sont réduites comme peau de chagrin, entraînant difficultés agronomiques, variabilité du rendement et de la qualité des graines, puis désinvestissement des semenciers et fuite des acheteurs. Une spirale infernale qui fait que dans la dernière décennie, la méfiance s’est installée et la France s’est retrouvée dépouillée. Tout est à reconstruire.
Face aux nombreux verrous techniques, logistiques, sociologiques, des pistes émergent pour réintroduire des légumineuses dans les assolements.
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