« En plus des essais cultures intermédiaires implantés sur la ferme pilote au siège de l’entreprise, un de nos techniciens, Benoît Dufourmantelle, a eu l’idée de monter une expérimentation chez un éleveur allaitant de la région, explique Myriam Grouselle, responsable innovation et développement chez le négociant. Les essais de couverts végétaux intéressent les équipes de techniciens production végétale, mais aussi leurs collègues des productions animales pour leur côté cultures dérobées. »
C’est ainsi qu’une réunion de formation a été organisée sur l’exploitation, laquelle a été suivie attentivement par une douzaine de TC PA chez Carré.
Du fourrage pour animaux
« Comme les couverts d’intercultures sont devenus chez nous une obligation, autant que les éleveurs les valorisent pour nourrir leurs animaux, souligne la responsable innovation et développement. Le système racinaire des différentes espèces implantées apporte un plus sur le plan agronomique dans les champs, et le couvert lui-même peut servir de fourrage aux troupeaux. Les éleveurs posent beaucoup de questions sur la possibilité de récolter leurs couverts, dans un contexte économique compliqué où ils sont à la recherche d’une plus grande autonomie alimentaire. »
Au vu des résultats, ce sont les mélanges de graminées et de légumineuses qui apportent les solutions les plus intéressantes. « Ils constituent pour les animaux le meilleur compromis entre volume récolté et apport à la fois d’énergie et de protéines, indique-t-elle. Les couverts végétaux peuvent aussi être valorisés dans les méthaniseurs. »