Triskalia et Even s’impliquent en cybersécurité

Le logo interne cybersécurité du groupe Triskalia très mobilisé sur la protection de l’entreprise.
Le logo interne cybersécurité du groupe Triskalia très mobilisé sur la protection de l’entreprise.

Triskalia et Even appartiennent au collectif d’entreprises qui, sous l’égide du Village by CA Finistère, veut soutenir des projets en cybersécurité via un appel à projets ciblé. Les candidats peuvent postuler jusqu’au 30 septembre.

Aujourd’hui, 80 % des entreprises avouent avoir été touchées par une cyberattaque au moins une fois en 2018. Denis Saout, responsable sécurité des systèmes d’information chez Triskalia, est donc naturellement mobilisé sur la protection de l’entreprise : « Nous sommes très sensibilisés aux questions de cybersécurité, qui prend des formes très diverses, d’un virus sur un poste à des choses beaucoup plus importantes avec la montée en compétences des attaquants. »

300 000 € à partager entre 10 lauréats

C’est pourquoi la coopérative s’est associée à l’appel d’offres collectif lancé par le Village by CA du Finistère fin août, afin de faire émerger des solutions et des outils innovants pour cette protection. Il fédère six entreprises particulièrement motivées parmi ses partenaires dans l’univers naval et agroalimentaire, dont Triskalia, Even et Axians (filiale de Vinci qui propose des solutions pour les IAA), avec le soutien de Bretagne Développement Innovation.

Sous le nom « The Cyber Shield Quest », cet appel à candidature collectif veut identifier les projets et acteurs innovants susceptibles de répondre à ces enjeux : chercheurs ou étudiants en technologie, jeunes entreprises de moins de huit ans et start-up sont incités à répondre avant le 30 septembre. Les dix lauréats, qui seront présentés le 23 novembre prochain à l’auditorium des Capucins de Brest, se partageront une dotation globale de 300 000 €.

L’écosystème breton très dynamique

Les sélectionnés bénéficieront aussi de soutiens pour l’accélération de leur développement, selon leur état d’avancement : programme d’incubation des grandes écoles, mise en relation avec les entreprises, accès à des jeux de base de données, des laboratoires et des plateformes industrielles…

« Nous sommes bien sûr très attachés à notre territoire et l’écosystème breton de la cybersécurité est très dynamique, et nous serions très contents d’avoir des solutions bretonnes, mais toutes les candidatures seront étudiées de la même manière », précise Denis Saout.

Mise en commun de moyens

En agroalimentaire, les entreprises sont particulièrement demandeuses de solutions et de services portant sur l’architecture de la sécurité elle-même, le zonage, les mesures techniques de protection, de mitigation (atténuation des effets), de surveillance et de supervision, des éléments contribuant à la sécurité des liens tout au long du process…

Finalement, leurs problématiques sont assez similaires à celles du secteur naval sur l’aspect informatique industrielle, et la mise en commun des moyens pourrait ainsi faire avancer les deux secteurs plus rapidement.

Yanne Boloh
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